Depuis plusieurs années, la course à la mode vestimentaire bat son plein et les grands couturiers ainsi que les grandes marques ont tendance à produire de plus en plus, face à une demande de nouveauté constante au niveau des consommateurs. Mais depuis quelque temps, une nouvelle tendance vient d’apparaitre sur le secteur de la mode en général. Cette nouvelle orientation est le « slow fashion ». Mais en quoi consiste vraiment ce terme et quels seraient les impacts dans le domaine de la mode à cause de cela ?
La Slow Fashion ou la mode au ralenti
Au contraire du « fast fashion » qui poussent les marques à renouveler de collection presque tous les mois et à inciter les consommateurs à acheter tout le temps, le « slow fashion » a pour objectif de faire revenir la tendance à la production vestimentaire saisonnier. Les stylistes auront donc à nouveau de temps pour peaufiner leur création afin de donner un produit stylé et de pure qualité et cela en fonction des saisons (créations d’automne, tendances hivernales ou la mode estivale, etc.). La préservation de la planète fait partie intégrante de cette nouvelle politique dans le fait du ralentissement de l’utilisation de produits nocifs dans la conception textile, mais aussi une baisse de la surproduction.
Primer la qualité et l’écoconsommation.
Le fast fashion a provoqué une surproduction vestimentaire au niveau des marques et cela a impacté la qualité sur les produits. Le slow fashion tend à ré inverser la tendance vers une production moindre, mais primant sur la qualité et la préservation de l’écologie mondiale. En effet, cette action ralentit considérablement les déchets vestimentaires qui sont jetés ou brûlés, mais aussi de faire du recyclage en matière de réutilisation des matières de fabrication.
L’industrie du textile, dans cette optique, représentée au début par les grandes marques, s’orientant vers une planète plus verte, redore son image en favorisant un vêtement de qualité, durable, mais aussi écoresponsable.
Une prise de conscience réciproque
Cette action de slow fashion nécessite par contre une prise de conscience de part et d’autre, c’est-à-dire qu’il incite le comportement des deux principaux acteurs que sont les marques et les acheteurs à changer et à freiner le besoin de produire et de consommer. Et la tendance tend aujourd’hui à s’accroitre, en conséquence de la crise qu’a engendrée le covid-19.
Elle vise donc à redonner de la vraie valeur à un vêtement, à la manière d’acheter, mais aussi la garantie d’avoir un produit de qualité avec des matières écologiques.